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El Dricos en Guadalupe
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5 octobre 2004

Pas grand-chose

Réveil douloureux. Mal dormi, pieds toujours enflés… un peu moins, mais toujours. Je suis de super mauvais poil. Du coup je gueule après Fred qui n’y est pas pour grand-chose, si ce n’est qu’il doit aller au taff et qu’il est de nouveau en retard. Comment fait-il ? Je l'emmène malgré tout.

Une fois rentré, je me recouche. Je re-émerge vers 11h30. Je vais faire soft et économiser mes pieds pour ne pas me gâcher le reste des vacances. Qui dit soft -- vous l’aurez compris depuis que vous suivez mon blog -- dit journée plage à Sainte Anne.


La plage de Sainte Anne

Vers 16h, ça commence à gronder. Je sens qu’on va encore se prendre un orage sur le coin de la gueule. Je me fais un peu de soucis pour mon lit -- enfin mon matelas -- que j’ai sorti sur la terrasse pour l’aérer et enlever cette odeur d’humidité qui s’imprègne partout -- une espèce d’odeur de chien mouillé super désagréable. Le point positif, c’est que mes pieds vont beaucoup mieux.

Avant de rentrer, je décide de jouer aux touristes et je m’arrête au village artisanal. Attrape-couillons. Mais juste en face, il y a le Globe Trotter, un magasin qui vend des hamacs. J’y rencontre celui que je nommerai ici Bob le baroudeur, le roi du hamac. Comme je constate que ce magasin est à fond dans le commerce équitable, Bob le baroudeur, visiblement proprio du magasin,  m’alpague en me demandant s’il peut me renseigner. Comme d’hab, je répond que je regarde, que je fais le tour -- c’est toujours ce qu’il faut dire si tu ne veux pas te retrouver en deux deux avec les bras remplis de choses aussi inutiles qu’onéreuses. On commence à discuter. Il me dit qu’il a eu de nouveaux arrivages du Mexique et du Guatemala. Le gars a le style chemise mexicaine, bonne grosse barbe mal taillée, petit et trapu, c’est un métro la cinquantaine bien tapée. Je profite que la conversation est lancée pour glisser que je suis partisan du commerce équitable, que je squatte actuellement chez un pote qui vient de s’installer ici et qui connaît très bien le Mexique, que sa copine mexicaine va bientôt débarquer ici et qu’elle cherche un stage en ébénisterie. Il me confirme que ça doit se trouver sur Basse Terre, vers Pointe Noire notamment, qu’il faut aller voir à la chambre de commerce. Je le remercie pour ses indications et on continue à discuter de tout et de rien. Au bout de cinq minutes, on se retrouve à parler commerce équitable, élection Bush - Kerry, inférence étasunienne en Amérique Latine, heureuse absence de la France en Irak et triste présence de la même France en Afrique. En bref, on commente le monde. Un homme sympathique ce Bob. Si vous avez l’occase, je vous conseille d’aller voir son magasin. Je prends congé de Bob qui me souhaite la bienvenue. Visiblement, il a cru que je m’installais à Gwada.

Finalement, il n’a pas l’air de vouloir pleuvoir. Direction l’appart quand même. Douche, redescente, courses bouffe-pinard, le quotidien quoi. Pour me faire pardonner ma mauvaise humeur du matin, je vais faire un truc cool à manger.

Je passe le tuyau de la chambre de commerce à Fred et lui dit que s’il a l’occasion, il devrait rendre visite à l’ami Bob. On s’éclate la panse avec la bouffe que j’ai préparée et du coup on a même plus de place pour les bananes flambées. Tant pis. Une clope et au lit.




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