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El Dricos en Guadalupe
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28 septembre 2004

La Soufrière

Fred m'a encore levé à l'aube pour que je l'emmène au lycée alors qu'il avait demandé à une de ses collègues de venir le chercher. Du coup j'ai plein de temps. Matinée courses. J'ai trouvé un poste radio-CD-K7 pour remplacer la vieille merde de Fred qui bouffe toutes les bandes et maintenant je passe chez Marc pour prolonger la location de la voiture jusqu'à la fin de la semaine. 23 x 3 = 55. Toujours cette belle équation qui enchante mon portefeuille.

Cette affaire là pliée, c'est le grand départ pour la première rando solo : La Soufrière. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Gwada, ce n'est ni une usine, ni une boîte de nuit à la mode. C'est le nom donné au volcan qui se situe en plein milieu de Basse-Terre, la partie sud de l'île, la plus sauvage.



Ca fait une petite trotte en voiture, puisqu'il faut passer pas Saint Claude pour accéder à la route qui monte vers la Soufrière. Le chemin est plutôt joli. Après avoir passé Saint Claude, une petite route très étroite monte en lacets à travers la forêt tropicale.


Petite route au coeur de la forêt tropicale

Je passe vite les Bains Jaunes -- J'y reviendrai en redescendant -- pour monter directement vers la Savane à Mulets, point de départ de la montée vers le sommet de la Soufrière.


La Savane à Mulets

Et à partir de là, grimpette d'environ une heure le long de la paroi du volcan. De temps à autres, de charmantes petites odeurs de soufre viennent me chatouiller les narines. La montée est assez physique : il fait chaud, l'air se raréfie et de temps en temps, la pluie vient faire une petite apparition, m'obligeant à sortir ma cape. Je monte dans un mélange de nuages, d'averses et de soleil. C'est très étrange.


La paroi de la Soufrière


Encore un bout de paroi


La grande faille


Nuages, soleil et averses sur la Soufrière

Arrivé au sommet, je prend le temps de faire le tour du plateau pour mitrailler -- Merci Kodak.


Le sommet


Le plateau sommital

Sensations étranges. C'est presque désert et très silencieux, lunaire


Le désert


La porte d'Enfer

Seul le bruit des vapeurs qui s'échappent du cratère troublent le bruit régulier de la pluie sur le maquis, au loin.


Vapeurs sorties du cratère

La redescente est plus rapide et nettement moins essoufflante, bien qu'un peu plus casse gueule. La cape est maintenant nécessaire et j'arrive à ne pas le fracasser le crâne sur les pierre devenues glissantes avec les averses incessantes. Vue sur la vallée avec la mer en fond. Au loin, quand les nuages ne les cachent pas, on aperçoit parfois les Saintes.


La vallée


Les Saintes perdues dans les nuages

Un petit arrêt par les Bains Jaunes en redescendant.


Les Bains Jaunes

Un autre chemin de rando, pavé par la Marine Française, part des Bains Jaunes pour aller vers la chute du Galion et d'autres sites. Malheureusement, je n'ai pas le temps de m'y aventurer plus de 500 mètres.


Chemin pavé

Je redescends par Saint Claude et j'ai encore un peu de temps devant moi avant la tombée de la nuit. Je prend en stop un jeune gamin qui me demande si je vais jusqu'à Basse Terre -- la ville. N'ayant pas plus de planning que ça, je lui dit que oui, et je le dépose sur le bord de mer à Basse Terre. De là, je prend la route de Vieux Fort, sur les conseils de mon petit camarade, qui me dit d'aller voir le vieux phare. De cet endroit, on a aussi une très belle vue sur les Saintes, petit groupe d'îles faisant partie de la Guadeloupe, situé juste au sud de Basse Terre.





Le phare de Vieux Fort


Les Saintes

Je prends mes photos à partir d'un promontoire rocheux qui n'est en fait rien d 'autre qu'une énorme coulée de lave qui s'est durcie dans la mer.


Coulée de lave


Torture de lave

Je finis par reprendre le chemin de Gosier, mais cette fois en longeant la mer. C'est un peu plus long que la nationale, mais ça vaut franchement le détour.


Ca vaut le détour

Je retrouve Fred quelques temps plus tard à son appart. Il n'a pas beaucoup avancé dans ses recherches de voiture. C'est pas grave. C'est pas ça qui va nous empêcher de nous bourrer la gueule. Ce soir c'est rhum - goyave.



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