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El Dricos en Guadalupe
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24 septembre 2004

Le grand départ

Réveil matin à Luxembourg. Bouclage du sac. Stress. Qu'est-ce que j'ai oublié. J'ai bien ma putain de liste que je me suis tué à faire ces derniers jours, mais on sait jamais. J'ai l'appareil photo, la zik, les cordes de guitare pour Fred, le "repelente" à moustique.... oh pis merde, j' m'en fous. J'suis en vacances. Enfin presque. Encore 6 heures de boulot à tirer avant le départ.

Comme tous les matins, je me gare de l'autre côté de la voie ferrée, là où c'est gratos -- venez faire un tour à Luxembourg pour ceux qui ne connaissent pas et vous verrez que tout se paye, surtout le stationnement. La seule grosse différence par rapport à d'hab, c'est à vue de nez -- ou de dos plutôt, malgré les roulettes -- 25 kg de bagages.

Je tire mon temps au boulot, speed mais productif, comme toujours. Cinq minutes avant de partir, je suis en train de vérifier les données du réseau.... mais je m'égare...

16h, heure du grand départ. Le temps de boucler -- éteindre les PC, dire adieu aux collègues... si si adieu... je suis pas sûr d'avoir envie de revenir -- je pointe à 16h10. Ça y est enfin : je suis en vacances. Sensation de plénitude et bonheur intense.

16h15, je suis dans le train -- je bosse juste en face de la gare, dans un truc jaune et vert dont le nom commence par un P et finit par un T, avis aux Lulus.

16h34 -- horaire SNCF oblige -- le train démarre. C'est parti.

20h30 -- quelques 4 heures plus tard, vive le TLV Est... le Train à Lente Vitesse -- j'arrive à Paris. Paname où je dois retrouver Olivier dit Meumeu, qui m'accueille gentillement pour la nuit puisque mon avion n'est que demain matin. Bus 31, de la gare de l'Est à l'avenue des Ternes.

21h30, j'arrive -- enfin -- dans mon refuge d'une nuit. Je me pose un peu et on tchatche avec Meumeu que je n'ai pas vu depuis Nouvel An -- eh bé oui ma bonne dame, c'est que le temps file. Pis nous v'là partis pour le Marais où on doit bouffer avant de  passer voir Azeret, la copine de Fred, mexicaine originaire de Guadalajara -- un des trucs les plus durs à dire avec le bon accent en espagnol -- qui doit me filer pleins de trucs pour son homme.

On va manger rue des archives -- ça tombe bien c'est la bonne -- aux Marronniers. Je prend un tartare de boeuf, Meumeu prend un José Bové -- pas le bonhomme moustachu hein... c'est un burger de l'endroit. Pas mauvais, pas trop cher. On torche l'affaire assez vite parce que l'heure tourne.

Une fois nos estomacs sustentés, on passe chez Azeret. Elle n'est pas seule, mais avec deux copine mexicaines : Witcha (pas sûr sur l'orthographe) et Gabriella. Commence alors une active conversation, savant mélange de Français, d'anglais et d'espagnol. Tout ce que j'aime, une soirée polyglotte -- dans le bon sens du terme bande de vicelards, Titi je t'entends d'ici.

On repart vers 2h du mat, un peu plus lourds des affaires de Fred, et de la connaissance de nos nouvelles amies -- c'est bô -- qui nous ont évidemment invitée à venir un jour chez elles au Mexique. C'est ça qu'est bien chez les Mexicains : le jour même où tu les rencontre, tu es déjà invité chez eux. Accueillant non ?

Le temps d'indiquer son chemin à un Espagnol tout perdu -- décidément la soirée est sous le signe espagnol -- et on chope le bus de nuit pour rentrer. Coup de bol. Une bande de gentils garçons légèrement effémines descendent du bus pour aller au Queens et nous, on continue direction l'Etoile.

On arrive chez Meumeu, on cause, on clope, on mate ses photos de Martinique. Il est très vite 5 heures. Paris s'éveille et moi je me lève dans 2 heures pour prendre le RER direction Orly. Dur...



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