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El Dricos en Guadalupe
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25 septembre 2004

L'avion

Levé 7 heures du mat. Gueule dans le cul, mais je ferais avec. Je me prend une petite douche vite fait histoire de me réveiller un peu et ça commence à aller mieux. Faut pas que je tarde de trop. Je ne sais pas combien de temps prend le trajet en RER, mais logiquement j'ai un bon timing.

Une petite marche jusqu'à la station de métro la plus proche, RER A, changement aux Halles, RER B, Orlyval. J'arrive finalement avec pas mal d'avance. Je calcule toujours large, je suis comme ça. Enregistrement. C'est beau les billets électroniques. Juste besoin de sortir un carte d'identité et on te donne un carte d'embarquement en échange.

J'ai du temps. J'en profite pour prendre un café. J'en bois rarement, mais là je crois que ça s'impose. Les deux pains au chocolat me permettront aussi de tenir jusqu'à ce que Air Caraïbe sustente mes besoins naturels en énergie. Je commence à errer dans Orly. Pourquoi je me suis speedé comme ça. J'avais largement le temps. J'aurais bien dormi un peu plus. Mais bon, ça aurait pas changé grand chose. Rien de bien intéressant dans les kiosques. Je décide de passer la douane pour aller voir de l'autre côté si c'est plus amusant. Et ben non, c'est pas plus amusant. Mais au moins y'a des fauteuils pour attendre. Zik, bouquin, je patiente jusqu'à l'embarquement.

A bord, c'est comme d'hab. On commence par te filer à bouffer histoire que tu gueules pas trop, pis après on essaye de te faire passer le temps. Deux films : Shreck 2 et les Choristes. Je les ai déjà vu tous les deux mais ils pouvaient pas savoir les pauvres. Enfin on s'en contente. Malgré tous les efforts de l'équipage, malgré ma zik, malgré mon Malaussène que je viens de commencer et qui s'annonce vraiment bien, je commence à me faire chier. Pas de place pour le jambes... c'est long 8h30 plié en deux. Même en discutant de temps à autre avec la petite dame d'à côté qui ramène des moules et des huîtres de métropole à ses enfants vivant en Gwada, c'est long quand même.

Mais bon ça finira bien par passer...



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